Procédés
Lorsque l’on ajoute au verre des éléments finement dispersés dans la masse on peut obtenir grâce au phénomène de germination croissance une cristallisation plus ou moins complète. On parle parfois de dévitrification. Cette cristallisation peut être obtenue grâce à l’ajout d’oxydes métalliques (TiO2, B2O5, SnO2, ZrO2, fluorure…) les cycles de germination nécessitent des cycles thermiques précis et la cristallisation partielle ainsi obtenue peut être modifiée postérieurement par des traitements thermiques appropriés. On pourra ainsi développer ou stabiliser cette phase cristalline en fonction des traitements thermiques effectués. Le coefficient de dilatation thermique d’une vitrocéramique peut être négatif, nul ou positif. On pourra ainsi réaliser soit des soudures particulièrement robustes, des matériaux ayant une stabilité dimensionnelle remarquable ou encore des produits particulièrement résistants aux chocs thermiques.
Propriétés
Les vitrocéramiques présentent des propriétés intéressantes en termes électriques (isolation, constante électrique, résistivité et rigidité électriques), thermiques (faible coefficient de dilatation et de conductivité thermique), mais également tribologiques (coefficients de frottement faibles),
Enfin, elles se distinguent en particulier par leur biocompatibilité et la facilité à les colorer de façon à obtenir tout un panel de teintes correspondant aux couleurs des dents naturelles.
Applications
Grâce à ces propriétés, elles sont utilisées comme isolants ou encore comme substrats pour des circuits imprimés. Une application moins connue mais extrêmement répandue est celle de matériau de recouvrement pour la réalisation de prothèses dentaires.